"Je décide, tu obéis" semble être la seule grammaire de madame le maire, Laurence Fautra.
Élue sur une promesse d’ordre et de rigueur, elle administre sa commune comme on gère un coffre-fort : verrouillée à double tour, avec méfiance envers les voisins et un goût certain pour le secret bien gardé. Sous ses airs policés, l’édile LR mène une politique qui oscille entre rigueur gestionnaire et clientélisme discret.
Décines voulait échapper au chaos de l’Est lyonnais, elle a trouvé dans Fautra une gardienne de prison plus qu’une bâtisseuse d’avenir. La propreté est surveillée, la sécurité vantée, les budgets tenus — mais à quel prix ? Le dialogue est rare, la concertation une formalité, et les critiques balayées d’un revers de la main. La démocratie locale se résume souvent à des monologues.
Et gare à ceux qui sortent du rang. Car Laurence Fautra ne se contente pas d'être parfois désagréable, de vouloir faire rendre gorge à l'opposition en les rackettent avec des outils démocratique censés être gratuits comme des salles municipales, elle traîne aussi ses opposants devant les tribunaux.
Dernière trouvaille de sa gouvernance : l’intimidation judiciaire. Un tweet qui la critique, une tribune un peu piquante ? Voilà l’opposant convoqué par huissier. Plutôt que de répondre par des arguments, on préfère la robe d’avocat au débat démocratique. Une conception très personnelle de la République… et une stratégie d’asphyxie politique bien rodée. Elle, ne paie rien, l'opposition doit taper dans les livrets A des gosses. On appelle ça souvent des procès baillons.
Mais pendant qu’on poursuit les élus d’opposition pour délit d’opinion, une autre réalité s’installe dans les quartiers. Celle que personne n’ose vraiment nommer : la montée de la délinquance, les violences, les racailles de plus en plus visibles. Décines, longtemps épargnée, connaît désormais des règlements de comptes à la Kalachnikov, des scènes de guerre urbaine en plein centre-ville, et un climat d’insécurité qui ne se résume plus à un simple sentiment. Rue Émile-Zola ou au Pont-de-Chéruy, la peur change de camp — mais ce n’est pas celle des délinquants.
La communication municipale, elle, continue d'afficher de belles images de caméras de vidéosurveillance, de réunions avec la police, et de “tranquillité publique”. Pourtant, à force de nier ou d’euphémiser, la réalité finit toujours par frapper à la porte — parfois, fusil à la main.
Prenons aussi l’exemple du Groupama Stadium. On y voit un bijou d’attractivité, mais surtout une belle épine dans le pied de la ville. Entre les embouteillages massifs, les nuisances sonores, et les effets d’aubaine immobilière, l’héritage Aulas pèse lourd. Laurence Fautra a accepté, souvent en silence, les compromis imposés par Lyon et OL Groupe, au détriment de ses propres habitants. "Ville dynamique", dit-elle. Ville sous influence, pensent les autres.
Et les projets d’aménagements ? Zones commerciales surgies comme des champignons, bétonisation galopante,ville offerte aux promoteurs, espaces verts sacrifiés sur l’autel du développement. Pour une maire qui prétend défendre une vision de long terme, ça ressemble fort à de la gestion au fil de l’eau, dopée aux grands mots et aux petits calculs.
Mais attention : tout cela fonctionne politiquement. La droite y tient bon, grâce à une opposition quasi-fantomatique — qu’on réduit aussi au silence à coups d’assignations —, un électorat âgé et sédentaire, et une gestion de l’image bien rodée. Fautra ne brille pas, elle dure. Et c’est parfois suffisant pour être réélue.
Alors, Fautra ou Fautra pas ? Fautra peut-être continuer, si rien ne vient déranger le ronron technocratique de Décines. Mais si la ville veut autre chose qu’un simple gardien de parc immobilier géant, il faudra bien poser la question du sens : que veut-on faire de Décines, et pour qui ?
Farid Ben Moussa
Conseiller municipal de Vénissieux
Vous instrumentalisez mes propos à tout bout de champ, comme sait si bien le faire la gauche. Je n'ai jamais dit que les magistrats n'étaient pas impartiaux.
Signaler RépondreÉvidemment que la loi est la même et doit être là même pour tous. C'est le fondement même de l'Etat de Droit. C'est pourquoi il est bon de rappeler qu'elle est la même pour l'ensemble des élus et notamment pour les élus d'opposition dont une a été condamnée pour injures publiques par le tribunal correctionnel de Lyon, en date du 15 décembre 2020. Alors, cessez de donner des leçons de morales alors que les élus de gauche sont loin d'être irréprochables.
Ensuite, concernant cette affaire, je croyais que vous étiez contre la bétonisation, mais visiblement ça semble vous convenir quand il s'agit de la majorité qui est désavouée. Deux poids, deux mesures ? C'est ce que vous voulez pour Décines-Charpieu ?
En fac de droit, on nous apprend à dire les faits. Et les faits sont que la justice administrative a imposée la délivrance d',un permis de construire alors que la municipalité s'y était opposée pour éviter une hyper urbanisation de la ville.
Sur le fond du dossier, je vous invite à consulter la jurisprudence et donc à relire attentivement la décision. Vous vous rendrez compte que des éléments avancés par la municipalité, notamment sur l'atteinte au cadre de vie, auraient pu être considérés comme exclus du champ de légalité. Il s'agit d'une question d'interprétation juridique. Vous vous préoccupez de papiers administratifs quand d'autres se préoccupent du cadre et du confort de vie des Décinoises et des Décinois. Sous prétexte que c'est un "petit projet immobilier" de 36 logements, vous vous en fichez ? Vous ne vous souciez donc du confort que d'une partie de la population Décinoise ?
Vous ne connaissez visiblement pas le dossier que vous évoquez, et de plus contestez l'impartialité des juges et des tribunaux ? C'est ce que l'on vous apprend en fac de droit ? les Maires ne seraient pas soumis aux lois françaises ? Il va falloir réviser ! Il n'est ici nullement question de convictions ou d'opinions politiques. On parle de droit, de légalité.
Signaler RépondreEt oui, elle s'est opposée à un projet de construction et a perdu (encore une fois) au tribunal: tout simplement parce que le PC en question était parfaitement légal. Le juge argumente sa décision par de très nombreuses erreurs d'appréciation dans l'arrêté municipal, des motifs non-fondés, la méconnaissance du code de l’urbanisme, etc etc
Et oui, signer un arrêté qui n'est pas conforme à la loi c'est de l'abus de droit, et les juges ne laissent pas passer ces arrêtés municipaux qui n'ont aucun fondement légal. Il va falloir qu'elle s'y fasse.
Il faut être clair: c'est uniquement parce que les élections approchent que l'élue LR s'oppose tout à coup à un petit projet immobilier d'une trentaine de logements . Après avoir défiguré la ville par des immeubles immondes et un bétonnage tous azimut. Et c'est aussi l'un des points de cet article très pertinent, qui décrit une bétonisation galopante et une ville offerte aux promoteurs.
Ça s'appelle défendre des convictions dans le débat démocratique. Pour votre info, mes convictions ne sont la propriété de quiconque et ne s'achètent pas. Croyez-moi, si ils avaient voulus se défendre en vue des municipales, ils l'auraient fait eux-mêmes, ils n'ont pas besoins de moi pour ça. Je suis juste un citoyen attaché à Décines et à ses habitants.
Signaler RépondreVisiblement nous sommes en désaccord. J'aimerai vous faire souligner que la municipalité s'est récemment opposée à un nouveau projet de construction afin de lutter contre toute forme de verticalisation, finalement imposé par la justice administrative. Je suis ravi de savoir que vous travaillez, figurez-vous que moi aussi.
Je pense juste que ce Monsieur ferait déjà bien de s'occuper de Vénissieux où le chaos sécuritaire et quotidien demeure total, avant de venir parler de Décines.
Jeune homme, vous aurait-on promis un poste à la Mairie de Décines pour idolâtrer à ce point les élus LR qui n'en ont strictement rien, mais rien à faire, du quotidien des décinois ? Finissez d'abord vos études et prenez un peu de poil au menton. Là tout de suite vous m'excusez, il est 14h30 et comme beaucoup de décinois je travaille pour payer, entre autres et via mes impôts, la pléiade de jeunots en charge de surveiller les sites web et de faire la promo de l'équipe municipale.
Signaler RépondreComme le résume fort bien cet article, en référence à la bétonisation galopante, une ville offerte aux promoteurs et des espaces verts sacrifiés:
Pour une maire qui prétend défendre une vision de long terme, ça ressemble fort à de la gestion au fil de l’eau, dopée aux grands mots et aux petits calculs. Le dialogue est rare, la concertation une formalité, et les critiques balayées d’un revers de la main. La démocratie locale se résume souvent à des monologues.
Le PS a permis la destruction de 150ha en bétonnant le montout et en défigurant irrémédiablement cet espace autrefois agricole. Vous avez été chassés de la mairie, les decinois auront--ils la mémoire courte? La peste ou le choléra , voilà le choix
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Le grand remplacement des italiens, portugais, arméniens, polonais....🤣🤣🤣
Signaler RépondreJe me trolles,
Signaler RépondreJe trouve ça drôle
oh ben alors.... la vérité dérange sa majesté ?
Signaler RépondreDécines a été défigurée avec tous ces immeubles de petites valeurs construits les uns contre les autres, sans aucun espaces verts entre 2 bâtiments..... quelle est maintenant la vie de ceux qui se logeront dans ces cages si ce n'est la promiscuité, celle qui génère conflits et délinquances !
Je suis décinois depuis ma naissance, JAMAIS je n'ai connu pareils saccages dans ma commune, oui, un véritable saccage de notre patrimoine urbain au seul profit de promoteurs qui ont certainement des ententes avec cette mairie...... et vous allez me faire un procès " en délit de vérité", comme à l'habitude de cette maire ?
2026 sera l'heure du grand nettoyage dans cette mairie, ne vous en déplaise :))
Camarade Farid occupez vous déjà de votre ville ...vous avez beaucoup beaucoup à faire
Signaler RépondreJ'avais oublié à quel point la gauche pouvait être respectueuse de la liberté d'expression et de la démocratie. Au lieu d'en débattre constructivement, vous préférez injurier une élue de la République. C'est bien triste...
Signaler RépondreTant de mots pour autant de vide, arrête de gaspiller de l'espace dans la base de données pour cirer autant les pompes d'une vieille peau. Respecte toi et trouve un vrai travail.
Signaler RépondreBravo Farid, j'adore .......
Signaler RépondreEt la semaine prochaine, qui est ce qui passe sur le grill ?
Je suis impatient d'en savoir plus sur les petites manies des élus du coin.
Vous contemplez une succession d'attaques personnelles, sans justification, plutôt que de regarder le vrai bilan en face et de parler des politiques publiques mises en places depuis son 1er mandat. Au lieu de faire un procès d'intention purement politique, vous auriez pu parler de l'excellente gestion du budget, sans endettement fort et avec un budget d'investissement record à près de 13M d'euros malgré les récents chocs asymétriques et une baisse des subventions de l'Etat atteignent 80%. Vous auriez aussi pu parler de la hausse massive du nombre d'événements et de politiques sur l'environnement : tous au jardin, rénovation du parc des droits de l'homme. Vous dites qu'il n'y a pas de consultation avec les citoyens en négligeant visiblement les concertations publiques avec les citoyens, fréquemment organisées, comme récemment dans le quartier de la soie montaberlet. Vous parlez de la sécurité dans les quartiers : pourquoi ne pas avoir précisé l'investissement massif consacré au plan politique de la ville depuis 2014 ? Que vous soyez en désaccord sur le fond est une chose, mais les citoyens ont le droit d'être informé des politiques vertueuses menées depuis 2014. En somme, une maire de droite qui gagne après 40 ans de socialisme en 2014 et se fait réélire à la majorité absolue en 2020 semble avoir toute légitimité dans son action auprès des Décinoises et des Décinois.
Signaler RépondreTout à fait, inutile de tenter de noyer le poisson, c'est bien la part communale de la Taxe Foncière qui a été augmentée de 25% quelques jours après les élections municipales de 2020, en contradiction complete avec les engagements de Fautra. La part Métropolitaine n'a pas augmenté.
Signaler RépondreEnsuite, le Stade rapporte effectivement plusieurs millions d'euros par an à la municipalité de Décines, charges de sécurisation complémentaires déduites: en Taxe Foncière mais pas seulement (TLPE par exemple). Compte tenu des rentrées fiscales liées au Stade, à l'Arèna et à tout le complexe OL Vallée, la Ville a largement de quoi tourner et se développer sans assommer d'impôts ses habitants. Ce n'est pas aux décinois de se serrer la ceinture pour compenser une gestion interne municipale défectueuse et des priorités largement discutables.
ps: Combien vous a couté la blague du magazine de communication municipale Déci'mag qu'il a fallu intégralement réimprimer et redistribuer ?
Fallait bien continuer de faire plaisir à l'ami Aulas. On s'en contre fout du petit peuple.
Signaler RépondreC'est la part communale qui est augmentée de 25%, ce qui se traduit par une faible augmentation de la taxe fonciere. N'oublions pas que P.Credoz le socialiste avait déclaré que le stade allait rapporter 4 à 6 m€ de recettes supplémentaires , tout en traitant les opposants de menteurs.
Signaler RépondreAvec des finances bien tenues ? l'équilibre n'est péniblement assuré que grâce à une hausse de 25% des impôts locaux, votée en catastrophe pour éviter une cessation de paiement en 2020.
Signaler RépondreQue financent ces millions d'impôts supplémentaires encaissés chaque année ? et bien des charges internes de fonctionnement, dont les salaires de la horde de communicants au service de la municipalité.
Un élu de l'ancienne majorité du 7em arrondissement qui a flingué notre quartier, participé à la gentrification de celui-ci , vendu aux promoteurs gerland pour en faire une ville dortoir sans âmes . Sans déconner ...chut !
Signaler RépondreJ'ai passé toute ma jeunesse et plus à Decines et à ce titre je peux en parler ; Nous vivions dans une petite ville , à l'échelle humaine où dans les quartiers les gens se connaissaient... Vous pouviez laisser votre vélo sur le bord du trottoir sans cadenas , les petits différents se réglaient à l'amiable , les parents se rencontraient , nous avions un Commissariat et une Gendarmerie , Decines était dans le département de l'Isère , cette ville était à la taille humaine ...Il y avait plusieurs nationalités qui se côtoyaient : Arméniens , Italiens , Portugais , polonais ,un camp de gitans dans le quartier des marais ...Parfois les jeunes s'échauffaient un peu au cours des bals , un peu de jalousie pour une demoiselle , un coup de trop au bar ...Mais cela ne se terminait pas par un massacre , un mort , Certes nous avons eu les blousons noirs et les bandes de Meyzieu Decines,, Vaulx en Velin se défiaient et les coups s'échangeaient...Depuis , la population a bien changée , l'immigration à portes ouvertes et le laisser-aller des élus ont fait de cette ville un lieu où il ne fait plus bon vivre , où la racaille s'est implantée avec la drogue , les armes , le grand remplacement !
Signaler RépondreTout à fait d'accord avec vous. C'est l'exemple type de la droite opportuniste et revancharde-aigrie qui regarde son nombril. Elle fait du social du bout des doigts, malgré elle.
Signaler RépondreN'oublions pas pourquoi L.Fautra à été élue. Les socialistes tenaient la ville depuis plus de 40ans , ils ont trahi leurs valeurs en pactisant avec le capitaliste Aulas, ils ont donc trahi leurs électeurs, Decines a alors voté contre le PS incarné par Credoz le menteur puis Sturla le petit. Ils ont méprisé leurs électeurs car les opposants au stade étaient principalement de gauche. L.Fautra manifestait à l'époque avec les opposants, mais une fois élue elle a courtisé Aulas en laissant de nouvelles nuisances s'installer comme l'Arena et l'académie de tennis. L'opposition n'existe plus, le PS est à la rue , il n'est plus crédible, car c'est grâce à ses conneries que la droite a pris le pouvoir. On l'avait pourtant averti mais il a préféré soutenir Aulas plutôt que ses électeurs. A croire qu'un stade vaut mieux qu'une mairie.
Signaler RépondreElle attend un maroquin ministériel. Ses œuvres, l immobilier anarchique et cher , déliquescence de la circulation et du stationnement , l avenue jean Jaurès en est l exemple avec récemment un accident grave. Une ville a la main des promoteurs et betonneurs
Signaler RépondreC'est qui l'opposition decinoise?
Signaler RépondreOn peut critiquer madame Fautra, c'est la démocratie mais ceux qu'il y a en face ne font pas rêver non plus.
En premier lieu les socialistes ont fait très fort pour perdre la ville
Et aujourd'hui les écologistes pointent le bout de leur nez mais sont de la même veine que madame Fautra a leur manière.
Merci Monsieur pour cette enquête approfondie sur Décines. Comme vous l’écrivez, c’est une ville propre, où il y fait bon vivre en toute sécurité, avec des finances bien tenues !
Signaler RépondreCe n’est pas le cas chez tout le monde..
Vous avez l'air de connaitre absolument tous les sujets de la métropole de Lyon. Qu'en est-il de Vénissieux ? Vous la gagnez quand ?
Signaler RépondreArrête de te faire mousser Moussa
Signaler RépondreAu bac de français, ça mérite 20/20
Signaler Répondreil est incroyable ce bonhomme, il est spécialiste d'absolument tous les sujets et de toutes les villes du Rhône. Enfin il pense l'être, il est incroyablement stupide, chaque papier qu'il pond est un calvaire à lire.
Signaler RépondreJe rejoins l'avis du camarade Farid concernant cette dame!
Signaler RépondreMadame Laurence Fautra incarne cette droite locale, tranquille en surface, mais toujours prête à courber l’échine devant les puissants et à piétiner les faibles. »
Ah ! Madame Fautra… maire de Décines, mais surtout cogérante d’un système qui, depuis des décennies, a abandonné les quartiers populaires à leur sort pendant qu’il engraissait les promoteurs immobiliers.
Elle parle de "proximité", mais elle est à mille lieues du quotidien du peuple. Les services publics s’effondrent ? Elle applaudit des deux mains les coupes budgétaires ! L’école souffre ? Elle fait des selfies avec des ministres. Les jeunes galèrent ? Elle leur parle de mérite, tout en déroulant le tapis rouge aux héritiers de la bourgeoisie lyonnaise !
Laurence Fautra, c’est l’exact portrait de cette droite orléaniste, qui rêve d’ordre, mais ne produit que du désordre social. Qui prêche la sécurité, mais laisse les services publics en ruine. Qui se dit républicaine, mais qui tremble dès qu’on lui parle de justice fiscale ou d’égalité réelle !
« Ce n’est pas une gestionnaire, c’est une cogestionnaire de la casse sociale. Une fonctionnaire du capitalisme municipal ! »
Madame Fautra n’est pas le problème en soi. Elle est le visage souriant d’un système brutal. Une pièce dans la machine qui broie les salariés, méprise les syndicats et transforme les villes en vitrines pour riches, pendant que les pauvres sont relégués en périphérie, loin des centres de décision, loin de la République.
Qu’elle ne vienne pas nous faire la leçon de morale, à nous, les gens ! Nous, nous sommes du côté des invisibles, des oubliés, des travailleurs précaires, des soignants, des enseignants, des jeunes. Elle, elle est du côté des bétonneurs, des agences de communication et de la Macronie honteuse.
Madame Fautra… cette énième incarnation de la droite qui s’excuse d’exister ! On nous la vend comme gestionnaire rigoureuse, femme de terrain, proche des gens. Mais à force de vouloir plaire à tout le monde, elle finit par ressembler à personne. Un peu d’assistanat à gauche, un peu d’ordre à droite, et beaucoup de silence au centre.
Où est la flamme ? Où est la France ?
Madame Fautra parle de sécurité, mais elle laisse les quartiers pourrir dans le laxisme. Elle parle d’identité, mais elle baisse les yeux dès qu’un drapeau tricolore ose flotter trop haut. Elle prétend défendre les valeurs républicaines, mais elle ne sait même plus ce que veut dire le mot Nation !
Elle est de ces élus qui préfèrent inaugurer des ronds-points plutôt que d’affronter la réalité. De ceux qui prennent le métro pour la photo, puis rentrent en voiture de fonction. De ceux qui sourient à tout le monde… sauf au peuple !